Depuis le vendredi 22 juin, Ramsès le Chat est donc entré dans notre vie. Je suis allée le chercher avec ma fille, le Haricot étant en cours et le mari, au boulot…

Dans la voiture, il n’a pas cessé de miauler une seule minute, il faut dire que le pauvre se retrouvait seul dans une caisse après des semaines passées avec sa mère et ses frères et soeurs.

En arrivant à la maison, j’ai aménagé la salle de bain pour qu’il y passe quelques jours. Et puis finalement, je lui ai laissé accès à tout l’appartement sauf les chambres et le balcon.

Je l’ai sorti de sa boîte et l’ai déposé dans sa litière (fermée, avec une petite porte battante). Il a fait pipi tout de suite en couinant comme s’il avait mal.

Depuis, il est propre. Pas un seul accident, sauf les petits grains de litière qu’il laisse tomber en sortant.

 

La première nuit, nous étions angoissés à l’idée de le laisser seul dans la maison. Nous sommes allés nous couchés, porte fermée. Il s’est posté devant et a miaulé/pleuré pendant 5 minutes non-stop.

– Oh puuuuuuutaiiiiiiiiiiin !!! CON DE CHAT !!! (grognement du mari, excédé)

Je crois que Ramsès a compris que s’il voulait rester parmi nous plus d’une journée, il fallait qu’il la boucle. Ce qu’il a fait.

Le lendemain matin, Ramsès le chat nous attendait sur le canapé.

Deux semaines plus tard, Ramsès s’est bien adapté. Il mange bien (alors qu’il a jeûné les deux premiers jours), boit son lait pour chaton.

Ses journées son bien rythmées : 20 minutes de jeu, 3 heures de sieste. C’est dur une vie de chat.

Petit à petit, mes efforts pour l’éduquer portent leurs fruits : il ne sort presque plus les griffes quand il joue avec nous, il ne nous mordille plus, il ne se jette plus dans nos jambes quand il nous voit.

Il ne gratte plus les portes, je lui ai montré une fois son arbre à chat et c’était terminé.

Ses relations avec les enfants sont au beau fixe. Le Haricot l’adore et la Petite Madame…comment dire… Je plains ce pauvre chaton. Elle est si brutale avec lui. Je passe mon temps à répéter « doucement ! doucement ! ».

Il sent, cependant, qu’il ne doit pas être agressif avec elle.

Ses rapports avec mon mari ? Monsieur Nanou persiste à l’appeler « Baltringue » (hum) et à jurer que jamais, jamais, jamais il ne l’aimera.

Comme un fait exprès, Ramsès le suit partout, même aux toilettes. Le soir, c’est auprès de lui qu’il vient chercher un câlin.

Et, de plus en plus souvent… je retrouve mon mari en train de le caresser.

Ramsès est désormais vacciné (rappel fin juillet), vermifugé souvent (sa mère était sauvage, il lui faut donc un traitement de choc) et sera pucé également fin juillet. Comme chaque enfant de la maison, il a son carnet de santé.

Le balcon lui est toujours interdit malgré toutes ses tentatives pour sortir. Il faudrait que je le sécurise et surtout, que je sois sure qu’il ne saute pas.

Mine de rien, son arrivée a mis un peu d’animation dans notre petit quotidien routinier !

Maintenant, quand j’écris pour le blog, c’est avec Ramsès sur les genoux, qui ronronne doucement en entendant les clics de mon clavier…

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