Dépression pré-partum, ça existe ? Parce que mon bébé n’est pas né et pourtant…

 

Pourtant, un rien m’agace.

Pourtant, un rien me fait chialer et me donne envie de retourner illico sous la couette. Entre la MAP (menace d’accouchement prématuré), ces travaux qui n’en finissent pas (et la saleté qui en découle) et le blues du porte-monnaie, ces temps-ci, c’est pas la joie. Pas au point de prendre des cachets ou de m’avaler 6 mojitos d’affilée (t’façon j’peux pas rapport à la grossesse), mais avec cette boule dans la gorge qui grossit et parfois me fait pleurer…

C’est pas le baby-blues, c’est le belly-blues… Le blues du ventre. Ce ventre que j’aime mais qui parfois me désespère. J’aime être enceinte… et j’aime pas être enceinte. Coincée à la maison la plupart du temps, mon moral est souvent au plus bas…

 

Avec ma sage-femme, on en a parlé et elle m’a sorti son vieil adage : le traitement de la femme enceinte, c’est le repos, parce qu’elle ne peut rien prendre. Facile à dire. On a donc trouvé un début de solution avec la sophrologie et quelques exercices de relaxation à faire chez soi.

On a causé aussi de luminothérapie, un truc que je connaissais pas et que j’ai découvert sur le paillasson de Ginnie. Et si moi je connaissais pas, ma sage-femme, elle, elle connaissait !  Tu connais pas toi ? T’es un peu comme moi, t’es pas à la page !

 

La Luminothérapie contre le blues de l’hiver

 

La luminothérapie est née des recherches d’un savant américain, qui, le premier, a établi un lien de cause à effet entre le manque de lumière et la dépression hivernale. Rappelle-toi, cet état dans lequel tu te trouves en octobre, quand le soir tombe à 17h00 et que le jour se lève à 9h00. Tu pourrais laisser couler et attendre, mais, putain, c’est long un hiver.

Bien sûr, si tu veux tester la luminothérapie, il existe des centres drôlement choupis pour faire des séances. Ouais, mais d’une part, c’est chéros (et n’oublie pas que ce blog fait partie de la classe moyenne) et d’autre part le but est tout de même d’être plus zen CHEZ TOI.

Heureusement, qu’il existe également des lampes que tu achètes une fois, pour te faire tes séances perso, tranquillou à la maison.

Moi j’ai hâte de commencer, parce que sourire enceinte, ça devrait pas être du luxe, tu crois pas ?

 

La luminothérapie et le sommeil

 

Non, non, ne m’invite pas chez toi pour une cure de repos (quoique…), je ne souffre pas d’insomnie (qui touche pourtant beaucoup de femmes enceintes). Je mets juste 3 heures à m’endormir et j’ai juste un sommeil entrecoupé, c’est complètement différent, mais tout aussi chiant et fatigant. Je ne te parle pas même pas de mon humeur au réveil après une nuit passée à me retourner… en oubliant parfois que j’ai un énorme ventre qui m’en empêche.

La luminothérapie aide à réguler les cycles du sommeil, à remettre de l’ordre dans ton horloge déréglée (encore plus quand tu es enceinte) et favorise grandement l’endormissement.

 

Et concrètement, la luminothérapie, ça se passe comment ?

 

Très simple, ma chère Maryse ! Tu installes ta lampe de luminothérapie chez toi, et tu vaques à tes occupations. La lumière agit sur toi sans que tu t’en rendes compte, pendant que tu lis, que tu blogues, que tu lis des blogs, que tu te détends, avant de dormir ou le matin. Tu le fais tous les jours, c’est encore plus efficace.

 

 

Demain, ma chérrrie, je te parlerai d’une autre astuce pour retrouver un sommeil paisible et remonter ta p’tite horloge interne, le simulateur d’aube (que j’aurai bientôt la joie de tester)…